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En Israël, le procès historique de Benjamin Netanyahu vient de s'ouvrir

Ce dimanche 24 mai 2020, en Israël, s’ouvrait le procès du Premier Ministre Benjamin Netanyahu. Ce dernier est jugé pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires distinctes.

 

180 000 euros de pots-de-vins

Dans la première affaire, Benjamin Netanyahu est accusé d’avoir reçu 180 000 euros de cigares, champagnes et bijoux par de riches célébrités en échange de faveurs financières ou personnelles. Il est jugé pour fraude et abus de confiance dans cette affaire, mais assure qu’il n’a fait qu’accepter des présents de la part d’amis, sans les avoir sollicités.

 

Dans les deux autres affaires, le Premier Ministre est jugé pour des tentatives de collusion avec la presse. Il aurait tout d’abord accordé des faveurs à Shaul Elovitch, alors patron du principal groupe de télécommunication israélien Bezeqau, en échange d’une couverture médiatique positive.

 

Il aurait tenté par la suite de s’assurer une couverture médiatique positive par le plus grand quotidien payant israélien Yediot Aharonot. Il aurait en échange évoquer la possibilité de faire voter une loi limitant la diffusion d’Israël Hayom, quotidien gratuit et principal concurrent du premier. Pour sa défense, il assure qu’il était le principal adversaire de cette loi et qu’il aurait provoqué les élections anticipées de 2015 pour bloquer son vote.

 

Israël: Netanyahu pugnace à l'ouverture de son procès pour corruption

Photographie du journal La Croix

 

Un procès ajourné

Benjamin Netanyahu dénonce des «charges ridicules» et un complot fomenté par la justice qui lui est opposée.

 

Le procès a été ajourné après seulement une heure d’audience. Les avocats du Premier Ministre demandaient plusieurs mois pour pouvoir étudier les éléments de preuve retenus contre lui, alors que le Parquet souhaitait que des témoins puissent être rapidement entendus. Les 3 juges ont prit la décision d’étudier ces demandes et ont ajourné la séance.

 

Quel avenir politique pour Benjamin Netanyahu?

Son inculpation en novembre dernier ne l’avait pas empêcher d’être réélu et de négocier un accord de partage de pouvoir avec son principal rival du centre, Benny Gantz.

 

C’est la première fois dans l’histoire d’Israël qu’un Premier Ministre fait face à des accusations criminelles pendant l’exercice de son mandat. La procédure s’annonce longue, mais Netanyahu n’est pas obligé de démissionner ou de se retirer durant celle-ci.

 

 

Article réalisé grâce à ceux de RTL intitulé «Israël: ouverture du procès pour corruption du Premier Ministre Benjamin Netanyahu», de L’Express intitulé «En Israël, le procès pour corruption du Premier Ministre Benjamin Netanyahu ajourné» et de Euronews intitulé «Procès historique en Israël: Benjamin Netanyahu, jugé pour corruption, fraude et abus de confiance».

 

 

 


25/05/2020
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Corée du Nord: Kim Jong-un réapparaît

Kim Jong-un, tout-puissant dirigeant nord-coréen, avait disparu de la vie publique depuis trois semaines. Il est réapparu vendredi 1er mai pour l’inauguration d’une usine d’engrais, alors même que des rumeurs le donnaient mort depuis une semaine.

 

Photographie de KCNA

 

Une vie pas si saine

Le «Leader Suprême» n’était pas réapparu en public depuis le 11 avril, jour où il a présidé une réunion du Politburo. En Corée du Nord, le Politburo, officiellement le Bureau politique du Comité central du Parti des travailleurs de Corée, est l’organe décisionnel suprême du Parti du travail de Corée. Le lendemain, les médias nord-coréens avaient affirmés qu’il réalisé l’inspection des avions de chasse d’une base militaire.

 

Son absence a été fortement remarquée le 15 avril, car cette journée est la plus importante du calendrier nord-coréen. En effet, elle permet au pays de commémorer la naissance du fondateur du régime, Kim Il-sung, le grand-père de Kim Jung-un.

 

Le Daily NK, média en ligne géré essentiellement par des Nord-Coréens ayant fait défection, avait affirmé que le dirigeant était dans un état préoccupant, souffrant de tabagisme, d’obésité et de surmenage.

 

Une opération démentie

Les médias avaient commencé à parler d’une possible intervention chirurgicale. Pourtant le 2 mai, un haut responsable sud-coréen a ainsi affirmé que «le président Kim n’aurait pas été opéré». Selon lui, Séoul possède suffisamment d’éléments pour parvenir à cette conclusion.

 

Ce n’est pas la première fois que Kim Jong-un disparaît de la vie publique. En 2014, il n’avait pas donné de signe de vie pendant six semaines. Il était réapparu marchant avec une canne. Quelques jours plus tard, les services de renseignements sud-coréens avaient dévoilé qu’il avait été opéré pour un kyste à la cheville.

 

Un secret bien gardé

Dans un pays opaque aux Etats étrangers et où la liberté de la presse n’existe pas, l’état de santé du dirigeant nord-coréen est un secret d’État extrêmement bien gardé. Cependant, la Corée du Sud parvient à obtenir des informations et les partage avec le monde lorsque cela est nécessaire.

 

Ainsi, pour minimiser les rumeurs sur un possible décès de Kim Jong-un, le conseiller spécial à la sécurité nationale du président sud-coréen avait assuré le 26 avril que le dirigeant nord-coréen était «vivant et en bonne santé». Selon lui, il était à Wonsan, une station balnéaire de la côte est de Corée du Nord, depuis le 13 avril, probablement pour se protéger du Covid-19.

 

 

 

Article réalisé grâce à ceux du journal Le Monde intitulé «Corée du Nord: Kim Jong-un réapparaît en public après trois semaines d’absence» et du journal Le Parisien intitulé «Corée du Nord: Kim Jong-un n’aurait pas subi d’intervention chirurgicale».


04/05/2020
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Des policiers ciblés à Colombes

Ce lundi 27 avril 2020, à Colombes (Hauts-de-Seine), un conducteur de 29 ans a foncé sur des policiers, faisant deux blessés graves.

 

Les faits

Le lundi 27 avril, aux alentours de 17h30, deux policiers motards de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) sont percutés par une BMW noire, au niveau du boulevard de Valmy. Ils étaient en train de réaliser le contrôle d’un automobiliste, soupçonné d’avoir refuser d’obtempérer lors d’un autre contrôle un peu plus tôt dans la journée alors qu’il circulait en scooter. Au moment de la collision, les deux victimes menaient des contrôles routiers conjointement à la police municipale.

 

Les deux victimes

Le premier policier, Benjamin F., a été pris en tenaille entre la voiture de l’attaquant et un des véhicules de la police municipale stationné. Il souffre d’un traumatisme crânien et de divers fractures. Il a été conduit à l’hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine), où il a dû subir une opération. Son collègue, Antoine D., est blessé aux jambes et au bassin. Il a été transféré à l’hôpital de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Selon Le Parisien, leurs jours ne sont plus en danger, bien que l’état de Benjamin F. soit encore préoccupant.

 

Un attaquant terroriste ou déséquilibré?

Des policiers municipaux ont extrait le jeune homme de sa BMW accidentée. Il a rapidement été identifié comme Youssef T. Il n’est pas inconnu des services de police puisqu’il a été condamné en 2010 à des travaux d’intérêts généraux pour des faits de violences. Il a d’abord été conduit au commissariat de Colombes où il a été placé en garde à vue pour «tentatives d’homicides sur personnes dépositaires de l’autorité publique».

 

Une lettre manuscrite a été retrouvée dans sa voiture. Dans celle-ci, Youssef T. explique son geste et suggère qu’il avait l’intention de mourir en martyr. Un couteau a également été saisi. Les perquisitions au domicile du suspect n’ont pas permis de trouver d’éléments démontrant une radicalisation et des liens avec une quelconque organisation terroriste.

 

Selon le Parisien, lors de son interpellation, «l’assaillant a affirmé entendre des voix et déclaré avoir volontairement percuté les policiers en représailles à la situation en Palestine. Il a aussi évoqué clairement agir au nom de l’État islamique».

 

Youssef T. n’est pas fiché S, ni connu des services de renseignements. Cependant, il est connu pour avoir des antécédents psychiatriques. Il a fait une crise psychotique en 2012, l’obligeant à être interné. Ce mardi 28, le parquet national antiterroriste (PNAT) tente donc de comprendre si cet acte a été dicté par une radicalisation ou par un accès de démence ou de délire schizophrène.

 

L’enquête est pour le moment confiée à la Crim et au service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. Cependant, elle pourra être confié aux PNAT si l’expertise psychiatrique ne suggère aucune tendance psychotique.

 

 

Article réalisé grâce aux articles du journal Le Parisien intitulés «Policiers ciblés à Colombes: le mobile trouble de l’assaillant au cœur de l’enquête» et «Attaque de Colombes: évaluation en cours par le parquet national antiterroriste».


28/04/2020
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Début du procès des tortures dans les prisons du régime syrien

Le procès d’Anwar Aslan et d’Eyad Al-Gharib, anciens membres des services de renseignements de Bachar Al-Assad, s’est ouvert le jeudi 23 avril à Coblence, dans l’Ouest de l’Allemagne. Ils sont les premiers à comparaître pour des tortures commises par le régime syrien depuis 2011, année du début de la guerre qui ravage le pays.

 

Les accusés

Anwar Aslan, 57 ans, doit répondre de la mort de 58 personnes et des sévices infligés, entre avril 2011 et septembre 2012, à plus de 4 000 autres détenus de la prison d’Al-Khatib, à Damas dont il avait la charge.

 

Eyad Al-Gharib, 43 ans, a travaillé sous les ordres d’Anwar Aslan à l’automne 2011. Il doit répondre de sa participation aux actes de tortures perpétrés contre au moins 30 manifestants arrêtés à Douma, près de la capitale syrienne.

 

Les deux prévenus ont fuit leur pays quelques mois après leurs crimes pour s’installer en Allemagne, où ils pensaient refaire leur vie. Ils ont obtenu le droit d’asile en 2014. Ils ont été arrêtés en février 2019, notamment grâce à l’une des victimes d’Anwar Aslan qui a reconnu son tortionnaire dans un foyer de demandeur d’asile, puis dans un grand magasin de Berlin.

 

La «compétence universelle»

L’Allemagne a utilisé le concept de «compétence universelle» qui permet à un Etat de poursuivre l’auteur d’un crime particulièrement grave quelque soit sa nationalité ou le lieu où s’est déroulé le crime. La France a aussi eu recours à ce concept pour l’arrestation en février 2019 d’un homme de main d’Anwar Aslan, dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet de Paris pour «actes de tortures, crimes contre l’Humanité et complicité de crimes» commis en Syrie entre 2011 et 2013.

 

Victimes et ONG

Plusieurs organisation syriennes et internationales des droits de l’Homme sont mobilisées depuis 2012 pour poursuivre en justice les criminels du régime syrien. Lors de ce procès, 16 victimes seront représentées par l’association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights) et défendues par l’avocat Patrick Krober. 6 autres victimes seront représentées par l’ONG Open Society Justice Initiative et défendues par l’avocat Steve Kostas.

 

Abeer Farhood est une jeune militante arrêtée quelques mois au début de l’année 2012 pour avoir participer à des manifestations contre le régime syrien. Elle a fait le choix d’assister au procès et déclare «si l’on parvient à une condamnation des premiers coupables, on n’aura pas totalement perdu notre révolution».

 

 

Article réalisé grâce à l’article du journal Le Monde intitulé «En Allemagne, le procès historique des tortures dans les prisons du régime syrien» et celui du journal Libération intitulé «Procès historique en Allemagne de deux tortionnaires du régime syrien».


23/04/2020
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Le Canada a connu la pire tuerie de son histoire

Le Canada est un pays où les tueries de masse sont rares.  Pourtant, dans la nuit du samedi 18 avril au dimanche 19 avril, un homme armé a tué au moins 16 personnes, dont une policière.

 

"Ce n'était pas un acte spontané"

Gabriel Wortman, un prothésiste dentaire de 51 ans selon les médias, a notamment circulé dans une voiture semblable à celles de la police canadienne et en portant au moins une partie d'un uniforme de police. Il a semé la mort dans plusieurs endroits.

 

Chris Leather, responsable des enquêtes criminelles, a précisé que "le fait que cet individu disposait d'un uniforme et d'une voiture de police laisse certainement penser que ce n'était pas un acte spontané". Il a ajouté qu'il était "trop tôt pour parler de motivation". Les raisons d'un tel drame doivent encore être éclaircies par l'enquête.

 

Une traque qui aura duré 12 heures

Cette tuerie a débuté samedi en fin de soirée dans une petite bourgade, la commune de Portapique, en Nouvelle-Ecosse (une province maritime du Canada). La police a été appelé pour dénoncer des coups de feu, en arrivant sur les lieux, elle a découvert plusieurs victimes devant et à l'intérieur d'une maison. L'auteur présumé de ces meurtres avait déjà pris la fuite à leur arrivée.

 

L'homme s'est enfui à bord de plusieurs véhicules durant ses douze heures. Du fait de la forte ressemblance d'une des voitures avec un véhicule de police, les autorités ont prié les habitants de rester chez eux. De plus, l'homme portait un ou des éléments appartenant à un uniforme de policier.

 

"Je peux confirmer qu'il est mort"

L'homme a été tué dimanche matin au cours de son arrestation, pendant laquelle il a réussi à tuer une policière et a blessé un autre policier. "La poursuite s'est terminée ce matin lorsque le supect a été localisé. Je peux confirmer qu'il est mort", a indiqué Chris Leather.

 

Plusieurs victimes n'avaient aucun lien direct avec le tueur, les raisons d'une telle tuerie restent donc encore à découvrir.

 

La Nouvelle-Ecosse est une des provinces les moins peuplées du Canada et vit surtout de la pêche et du bois. Stephen McNeil, Premier Ministre de la Nouvelle-Ecosse, a dénoncé "un des actes violents les plus insensés de notre province".


20/04/2020
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